Mes p'tits Bichettes & Bichons,
Qu'est ce que j'ai bien pu vous concocter aujourd'hui ?
La suite de mes aventures cosmétiques, pardi. Diego le beau latino -de l'épisode précédent- fait place à Sean l' irlandais gaulé. Regard sur ...
... Le Mascara Volume Effet Faux Cils Noir Radical
de chez Yves Saint-Laurent, qui s’est par hasard trouvé une place dans ma
trousse à maquillage. Je l’ai testé pour vos beaux yeux.
That is ze
question
Vous souvenez-vous de Fabrice, mon collègue direct dans
l’open space, celui qui parle en rime ?
Avant-hier, il me demande ce que je veux pour mon
anniversaire, qui tombe mardi prochain. Comment dire, Fabrice, choisis mieux
ton moment pour poser des questions cruciales, quoi ! Nous sommes sur le
parking. Il est 20 heures et j’ai encore autant de mails à envoyer ou consulter
et autant de kilomètres qui me séparent de mon foyer, doux foyer. D’un œil, je
cherche ma voiture, de l’autre, ma clé qui vient de m’échapper des mains, la
teigne.
Lucidité intense : l’année passée, à la question
« Que veux-tu pour ton
anniversaire ? », j’ai systématiquement répondu « Une Swatch
rose », pour dire, comme ça. A quatre personnes, au fil de la semaine.
Séparément. Qui, c’est limpide, tenaient coûte que coûte à offrir « le bon
cadeau ». Donc, au moment de répondre à Fabrice, mon cerveau ressort de ma
mémoire le tiroir où sont alignées les quatre montres fluo, toutes intactes,
sauf une qui tire un peu la tronche suite à un road trip californien plutôt
intense.
A ce moment précis, sur ce parking, à 20 heures, je veux m’éviter moi
aussi de tirer la tronche à l’ouverture
d’éventuels futurs cadeaux identiques. Mais justement, il est 20 heures et nous
sommes sur le parking. Je lance la première idée qui me passe par la tête,
« Un mascara Yves Saint Laurent, Fabrice, ça me plairait
bien ! ».
Fabrice prend les
devants
Avant-veille de week-end, tête dans le guidon. Sur ma
messagerie instantanée, un mot de mon cher collègue : « Viens prendre ma
banane sur mon bureau, pour avoir ton cadeau ». La finesse de Fabrice n’étant plus à
démontrer, je jette un œil sur sa « sacoche de ceinture », qu’il
pointe tout sourire de son index à plusieurs reprises. « Mais mon
anniversaire, c’est mardi ! » que je lui dis alors qu’il me donne mon
présent. « Je sais, mais je voulais être le premier à te l’offrir, pour ne
pas te faire souffrir », qu’il me répond, le fourbe. Jamais je n’aurais dû
évoquer cette histoire de Swatch devant lui. « Remballe tes rimes
minables », je rétorque, en l’embrassant sur la joue. J’ouvre mon cadeau.
Le carton doré affiche la couleur : Tu cherches de la longueur, de
l’épaisseur et du noir, c’est par ici que ça se passe.
Premier essai
Dès le lendemain, j’essaie mon nouveau mascara. Val et moi
déjeunons ensemble. J’entame le sujet : « On m’a offert un
mascara Yves Saint Laurent, l’Effet Faux Cils Noir Radical. Je ne retrouve pas
l’odeur du précédent. » Il y a six mois, j’utilisais le Baby Doll de la
même marque, et son odeur de rose m’avait transportée tout l’hiver. Me voyant
déçue, Val intervient : « On ne juge pas la performance à
l’odeur ! ». Dans certains cas, si, quand même, je glousse.
« Niveau efficacité, je ne le trouve pas vraiment performant pour un effet faux cils venant d’une grande Maison. ». Ma copine m’arrête de nouveau : « Tu étais encore à la bourre ce matin ? ». Penaude, je louche sur mon verre de San Pé : « Oui, tu as deviné, je n’ai pas utilisé le recourbe cils avant l’application. » « Ça prend vingt secondes et même un mascara de marque nécessite de recourber les cils au préalable », me martèle Val. C’est vrai.
« Niveau efficacité, je ne le trouve pas vraiment performant pour un effet faux cils venant d’une grande Maison. ». Ma copine m’arrête de nouveau : « Tu étais encore à la bourre ce matin ? ». Penaude, je louche sur mon verre de San Pé : « Oui, tu as deviné, je n’ai pas utilisé le recourbe cils avant l’application. » « Ça prend vingt secondes et même un mascara de marque nécessite de recourber les cils au préalable », me martèle Val. C’est vrai.
En revanche, totale satisfaction dans l’après-midi, en
pleine conférence téléphonique soporifique. Prise de fatigue, je frotte
énergiquement mes yeux. Me suis-je transformée en panda ? Vérification
faite dans mon miroir de poche : pas de transfert sous la paupière
inférieure, ni sur les doigts. C’est plaisant. Je confirme aussi qu’il est
vraiment noir et gaine bien les cils. Un deuxième test s’impose.
Essai, deuxième
Le samedi, c’est mon jour de la semaine préféré. On sort, on
shoppe, on chope aussi, parfois devant une chope. Et ce soir, c’est justement
dans un pub irlandais que j’ai convié Sandra, Emilie et Lisa. Ce petit pub irlandais fait partie de nos QG. Officiellement
pour leur « bangers and mash » à tomber, cette spécialité à base
d’écrasé de pommes de terre et de saucisses. Officieusement pour partager
les derniers potins et les nouvelles
tendances en matière de fashion et de garçons. J’en ai d’ailleurs repéré un
dans le viseur.
Émilie me capte d’entrée : « Tu veux une paire de lunettes ? Faut dire qu’avec des cils aussi longs tu risquerais de ne pas pouvoir les porter, hi, hi. » Hi, hi, un point pour moi qui ai utilisé mon recourbe-cils ce matin. L’effet faux cils est vraiment là. Val a raison, cet accessoire est indispensable, et fait gagner une belle longueur. Dans ce sens, ce mascara tient vraiment ses promesses, longs cils bien galbés assurés.
Émilie me capte d’entrée : « Tu veux une paire de lunettes ? Faut dire qu’avec des cils aussi longs tu risquerais de ne pas pouvoir les porter, hi, hi. » Hi, hi, un point pour moi qui ai utilisé mon recourbe-cils ce matin. L’effet faux cils est vraiment là. Val a raison, cet accessoire est indispensable, et fait gagner une belle longueur. Dans ce sens, ce mascara tient vraiment ses promesses, longs cils bien galbés assurés.
Il fait si chaud dans ce pub qu’on part toutes les quatre se
rafraîchir dans le coin des dames. Les patates aux saucisses, c’est bon, mais
ça tient au corps, surtout au mois de Juin. Ni une ni deux, je dégaine mon
brumisateur et j’y vais franco sur mon visage. « Tu es folle ? »
s’indigne Lisa. « T’es bonne pour te remaquiller ! ».
Qu’est-ce qu’elle s’imagine ? Un coup de mouchoir en papier plus tard pour
absorber les gouttelettes, le miroir me dit que je suis la plus belle. Mes
copines n’en croient pas leurs yeux, mes cils ne font pas de paquets, le mascara
tient parfaitement en place et je suis d’attaque pour le dessert !
En l’occurrence, le dessert est dans la continuité du
plat : irlandais. Il se prénomme Sean, est blond avec des taches de
rousseur. Son accent anglais est à couper au couteau, mais je lui pardonne de
ne pas tout comprendre, il est taillé comme un dieu grec.
Essai transformé
J’ai passé une partie de la nuit chez Sean. En premier lieu,
il a tenu à me faire découvrir la danse traditionnelle irlandaise. Bonne pâte,
je me suis laissée prendre au jeu, un homme sportif peut révéler de bonnes
surprises.
Mes pieds ainsi que mes oreilles ont dit stop au bout de deux
heures. Le seul qui était partant pour continuer, ne bougeant pas d’un poil
malgré cette activité intensive, c’est mon mascara.
Itou lorsque Sean a décrété
immédiatement après mon refus de faire un pas de plus que c’était l’heure de
regarder un Blu-ray. J’ai eu droit à « Titanic ». Je n’étais pas
chaude, chaude pour le revoir, mais prise dans le jeu, j’ai pleuré comme une
madeleine. A savoir si c’était dû à l’émotion du scénario ou à un Sean
s’assoupissant, la tête sur mes genoux, dès les premières minutes du film…
Mon
mascara, lui, n’a pas bronché, aucun doute que les madeleines qui pleurent le
laisse insensible.
Conclusion
Comme je suis une fille un peu émotive, je suis restée
jusqu’à la fin du film. Sait-on jamais si cette fois Jack a pu réchapper de ce
fichu naufrage. Et comme je suis polie, j’ai laissé mon irlandais endormi tout
habillé terminer sa nuit sans le réveiller.
5 heures du mat’, en attente du taxi qui va me ramener chez moi, j'envoie un message groupé à Sandra, Émilie et Lisa : « Mauvaise nouvelle : l’Irlandais n’a pas cillé. La bonne, c’est que mon mascara non plus. ». Réponse de Sandra : « Costaud comme il est, attends-toi à galérer pour l’éliminer. Le mascara, je veux dire. » J’avais compris, je ne suis pas rancunière à ce point. Et après tout ce que j’ai fait vivre à mon mascara, lui aussi a su faire preuve de tact : jamais il n’a rougi mes yeux sensibles, ni même fait de petits dépôts désagréables qui peuvent se nicher dans l’œil.
D'un coup de coton imbibé d’eau micellaire, il s’est éclipsé sur la pointe des pieds, comme je l’ai fait avec mon irlandais.
5 heures du mat’, en attente du taxi qui va me ramener chez moi, j'envoie un message groupé à Sandra, Émilie et Lisa : « Mauvaise nouvelle : l’Irlandais n’a pas cillé. La bonne, c’est que mon mascara non plus. ». Réponse de Sandra : « Costaud comme il est, attends-toi à galérer pour l’éliminer. Le mascara, je veux dire. » J’avais compris, je ne suis pas rancunière à ce point. Et après tout ce que j’ai fait vivre à mon mascara, lui aussi a su faire preuve de tact : jamais il n’a rougi mes yeux sensibles, ni même fait de petits dépôts désagréables qui peuvent se nicher dans l’œil.
D'un coup de coton imbibé d’eau micellaire, il s’est éclipsé sur la pointe des pieds, comme je l’ai fait avec mon irlandais.
Pour tout cela, mon Mascara Volume Effet Faux Cils Noir
Radical Yves Saint Laurent vaut bien un 6/10.
Mascara Volume Effet
Faux Cils Noir Radical Yves Saint Laurent, disponible en parfumerie, 29,70€
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